C. Comparaison de l'adjectif

221) Il n'existe pas de comparaison au moyen d'un suffixe particulier, à part pour quelques exceptions (§94 f.) ; elle est plutôt réalisée par des moyens syntaxiques de l'expression comme dans les langues sémitiques, l'égyptien, ainsi qu'en arménien indo-européen.

222) Le datif-locatif est utilisé pour le complément du comparatif : nu-wa-kan ANA ERIN2MEŠ-KA ERIN2MEŠ-YA mekki ANA ANŠU.KUR.RAMEŠ-<KA>-ma-wa-tta ANŠU.KUR.RAMEŠ-YA mekki "maintenant, mes troupes (sont) plus nombreuses que tes troupes (lit. : plus nombreuses à côté de tes troupes), mes chars (sont) plus nombreux que tes chars". namma-kan anzēl TI-anni UL ŠA BELU.NI TI-tar nakki "en outre (si) la vie de notre seigneur (n'est) pas plus précieuse que notre vie".

223) Quand hūmant- "tout" est ajouté au datif-locatif pluriel de comparaison, on le traduit par un superlatif : DINGIRMEŠ-nas hūmandas dZashapunas sallis "parmi tous les dieux, Z. (est) le plus grand". Aussi sans hūmant- : sallayas-kan DINGIRMEŠ-as kuis sallis "qui (est) le plus grand parmi les grands dieux".